Devenir parents de manière naturelle est un défi difficile. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles de nombreux couples doivent se rendre dans des centres de procréation médicalement assistée pour réaliser leur rêve de devenir parents.
Différence entre infertilité, stérilité et sous-fertilité
Le terme infertilité désigne l’incapacité à générer des grossesses capables d’évoluer vers la viabilité du fœtus. Ce concept englobe donc des situations telles que les fausses couches à répétition, la mort fœtale intra-utérine, etc.
On parle d’infertilité primaire, lorsqu’un couple parvient à générer une grossesse mais que celle-ci n’arrive pas à terme avec un nouveau-né en bonne santé. Cependant, lorsqu’après une grossesse et un accouchement normal, le couple de parvient pas à générer une nouvelle grossesse menée à terme avec un nouveau-né sain, on parle d’infertilité secondaire.
La stérilité est l’impossibilité de parvenir à générer une grossesse après un an de relations sexuelles à fréquence normale et sans l’utilisation d’une quelconque méthode contraceptive. On parle de stérilité primaire lorsque le couple n’est jamais parvenu à une grossesse et de stérilité secondaire lorsque le couple, après avoir eu un premier enfant, ne parvient pas à obtenir une nouvelle grossesse.
La sous-fertilité peut être définie comme une diminution de la capacité à concevoir. En d’autres termes, il s’agit de l’incapacité à obtenir une grossesse spontanée dans un laps de temps supérieur à la moyenne de la population.
Dans les pays occidentaux, la stérilité touche 15 % de la population en âge de procréer, soit un couple sur six, et ce chiffre est en augmentation.
Facteurs affectant la fertilité
Il y a quelques années, les causes de la stérilité étaient attribuées aux hommes dans 35 à 40 % des cas, aux femmes dans 35 à 40 % des cas, aux deux sexes dans 15 à 20 % et d’origine inconnue dans 15 à 20 % des cas.
Mais la stérilité aujourd’hui n’est pas un problème individuel, c’est une « maladie de couple » qui doit être comprise, diagnostiquée et traitée comme telle.
Une consommation modérée d’alcool et de caféine n’a pas d’impact négatif sur la fertilité. Toutefois, il convient de décourager le tabagisme et la forte consommation d’alcool.
Non, mais ils peuvent être la cause de troubles de l’ovulation. L’aspect psychologique n’est pas un facteur déterminant dans l’obtention d’une grossesse. Toutefois, les perturbations émotionnelles lors des traitements de procréation médicalement assistée ont des effets sur la qualité de vie des couples et sur la façon dont ils font face aux traitements.
L’ âge avancé des femmes avec un désir de procréation peut être considéré comme la principale cause actuelle de l’augmentation de la stérilité dans notre société. Celles-ci voient leurs pics de fertilité avoir lieu entre 20 et 30 ans. À partir de cet âge, commence le déclin physiologique de la capacité génétique, qui est beaucoup plus manifeste à partir de 35 ans, et encore plus important à partir de 38 ans.